
Considérée comme élément secondaire, faible et peu valeureux, la femme, depuis sa création, passe après l’homme. C’est pourquoi, jusqu’à nos jours, les femmes se battent encore et toujours pour l’égalité des droits entre homme et femme. C’est cette inégalité, sentie partout et par tous, qui forme la violence infligée à la femme en général.
D’us et coutumes, il est dit que, médicalement, un garçon ne doit pas pleurer plus longtemps qu’une fille. Un garçon doit « obligatoirement » porter le nom de son père. Avoir un héritier est plus louable qu’avoir une héritière. Bref, autant de valeurs accordées au masculin font que tout ce qui se rapporte au sexe féminin est lésé.
En éducation, si les parents n’ont pas assez d’argent pour les études de leurs enfants, ils préfèrent que les garçons continuent leurs études et que les filles soient consacrées à des tâches ménagères ou à attendre que des hommes les prennent pour épouses. Les garçons sont orientés vers les filières qui forment des dirigeants ou meneurs tels que directeur, docteur… tandis que les filles vers les filières de subalternes comme secrétaire, infirmière ou aide-soignante…
Au travail
Au travail, les recrutements se déroulent en faveur d’un jeune marié plutôt qu’à une jeune mariée, car cette dernière sera bientôt en phase de procréation et son travail en sera affecté, sans parler des droits que l’employeur doit lui accorder. Pour un travail égal, un homme perçoit un salaire supérieur à celui de la femme sous prétexte qu’un homme doit subvenir à des besoins plus importants qu’une femme.
Dans la société, la parole d’un époux est plus valeureuse que celle de la femme. Il est plus facile pour un propriétaire immobilier de conclure un contrat de location avec le chef de famille plutôt qu’avec la maîtresse de maison. Lors d’une visite en foyer, la présence d’un homme est plus soutenue, plus conviviale et plus judicieuse.
En religion, la femme se situe toujours en bas de l’échelle privilégiant ainsi l’homme et ses droits. La religion est la première entité à avoir sous-estimé et dénigré la femme. Étant donné que la plupart des pays dans le monde sont respectueux envers les religions, la femme a été ainsi exposée à toute forme d’injustice et de violence.
Si aujourd’hui, on parle plus souvent d’actions ou de luttes contre l’inégalité et la violence envers les femmes, est-il simplement judicieux de demander à leur précurseur de faire en sorte que la femme soit mise à l’égale de l’homme. Chose difficile puisque ce précurseur n’est autre que la religion.